Et boom c'est le drame !

Et si finalement je m'étais un peu trop emballé ? (smiley qui roule des yeux)

Nous sommes le 9 Décembre, et cela fait environ 2 mois et demi que j'ai à nouveau un emploi. YOU-PI On ne m'a pas dit aurevoir à la fin de ma période d'essai d'un mois. C'est plutôt bon signe, cela veut dire que je ne suis pas un boulet, de quoi rafistoler ma confiance en soi. Et rappelez-vous c'est le pays de Candy où tout le monde il est joli, avec une ligne de conduite à respecter, j'ai interdiction de me plaindre vue la sale période de 9 mois de chômage que je viens de traverser !

Euuuuhhhh non en fait ça c'était avant. Enfin je veux dire, que ce n'est pas monstrueux et qu'il y a bien pire ailleurs c'est sûr, mais j'ai trouvé des failles. Il en a fallu du temps avant que j'ouvre les yeux. Faut dire aussi qu'au début j'étais réellement contente et ravie. C'était nouveau, autant sur le plan professionnel qu'humain. Ma chef était plutôt positive et à l'écoute même si souvent elle s'emballait toute seule dans les micro insultes ou les pertes de sang froid face au stress. Je m'étais fait une raison: moi, je suis de nature très calme, son stress, ses mauvaises ondes et sa mauvaise humeur ne m'atteindront pas.

Jusqu'au jour où ! Je sais pas, ce jour là je devais être fatigué, je passais une semaine riche et difficile tant le stress était important et le rythme soutenu. Forcement, elle vivait les choses également et a dû oublier à ce moment là, que je n'avais jamais fait ce travail auparavant, que j'étais junior... jusqu'au moment où elle est sortie de route avec moi, le vendredi à 17h, la veille du weekend. Pas grand chose mais dans son énervement face aux évènements, un des pics est parti dans ma direction. C'était la goutte de trop ! J'avais pris sur moi, encaissé le stress, la fatigue tout ça tout ça. Il a fallu que je me morde les lèvres et que je pense très fort à la souffrance de mon grand père lorsqu'il est parti pour qu'aucune larmes ne coulent à ce moment là. J'avais qu'une envie, laisser en plan les projets, prendre mon sac et me barrer en weekend.

Conscience pro oblige, je ne l'ai pas fait. (Et surtout vraiment trop gentille, trop con ouii) J'ai pris sur moi encore. Par contre, le weekend qui a suivi, j'ai vidé mon sac, j'ai pleuré un bon coup et j'ai réfléchis à la situation. Le lundi de la reprise, j'appréhendais. Et j'avais raison, car ma chef n'était toujours pas de super bonne humeur. J'avais l'impression qu'à chaque fois qu'elle parlait, que ce soit à moi ou à un collègue ou à un prestataire, elle pouvait nous sauter à la gorge à tout moment. J'avais l'impression que mon travail c'était de la merde et qu'elle regrettait d'avoir embauché une junior, parce que OUI les juniors, même s'ils sont encore maniables dans la façon de travailler, ils ont encore beaucoup de choses à apprendre, qu'ils se donnent du mal pour faire au mieux. AH j'ai oublié de vous dire, elle avait arrêté de fumer. Bah elle a reprit.

Tout ça pour dire, que ces évènements et son comportement m'ont profondément touchés. De quoi appréhender chaque matin et se demander "Est-ce qu'elle va être de bonne humeur ?". Ça m'a déstabilisé et m'a vivement refroidie quant à mon avenir chez eux. Et si finalement, ce poste ne me correspondait pas ? Et si finalement, ce type d'entreprise n'était fait pas pour moi ? Et si finalement, le but de mon travail n'était pas en accord avec mes valeurs profondes ?