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La plume d'un ananas

La plume d'un ananas

La plume d'un ananas c'est quoi ? C'est le bric à brac d'une jeune trentenaire. Entre nouvelle vie de maman, emploi, voyages et coup de coeur, je vous dévoile un bout de mon quotidien.


Focus sur notre journée avec les éléphants à Elephant Jungle Sanctuary à Chiang Maï

Publié par La plume sur 29 Avril 2016, 15:20pm

Catégories : #Voyager

Focus sur notre journée avec les éléphants à Elephant Jungle Sanctuary à Chiang Maï

Pour en revenir à cette journée passée avec les éléphants, ci-dessous, je vous en dis plus. Déjà, petit rappel de notre organisme: www.elephantjunglesanctuary.com <== (lien dispo) Vous pouvez y retrouver toutes les informations dont vous avez besoin comme le détail de chaque programme proposé, les tarifs,  d'où viennent les éléphants, que font-ils avec l'argent récupéré, l'emplacement des différents camps et le nombre d'éléphants répartis etc. 

C'est notre hôtel à Chiang Maï qui s'est chargé de réserver et d'encaisser les deux places pour notre excursion du lendemain. Différents programmes sont proposés: passer 1/2 journée (matin ou après-midi au choix), 1 journée entière, 2 jours et 1 nuit, et même 7 jours de bénévolat avec les éléphants. Nous avons choisi de passer une journée entière avec les éléphants.

Consignes: se vêtir de vêtements auxquels vous ne tenez pas trop et plutôt légers. Prévoir également, une tenue de rechange, un maillot de bain, des baskets ou tongs au choix, crème solaire et bien sûre, toutes les sources inimaginables pour faire des photos et des vidéos. Mais si par malheur vous oubliez, ce dernier point, un encadrant sur place, passe son temps à nous mitrailler grâce à son appareil photo reflex pour immortaliser ces moments inoubliables. Les photos peuvent être récupérées gratuitement sur leur page Facebook <== (lien dispo)

Comment se déroule la suite ?

8 h - 8 h 30
Une navette vient nous récupérer le lendemain matin à notre hôtel. La nôtre (photo ci-dessous) transportait déjà 2 Américains, 2 Allemandes, 1 Allemande/brésilienne et 1 autre femme seule (mais je ne sais plus d'où elle vient). Bref. On prend la route...et on observe au fur et à mesure que l'on roule, que le paysage change. On quitte la ville pour avancer dans la campagne profonde avec les champs à perte de vue. On sent que la vie est plus rurale, que l'on s'engouffre dans la montagne. Et qui dit montagne, dit aussi virages dégueulasses et routes escarpées. (On se rendra compte plus tard que nous avons fait 1h30 de route.) On s'arrête, mais nous ne sommes pas arrivés puisque nous somme au beau milieu de la forêt. (Genre on nous abandonne là, c'est foutu) En plus notre chauffeur ne parle pas un mot d'anglais et on comprend à son visage, qu'il est perdu, que l'on attend quelqu'un mais qu'il n'est pas sûr d'être au bon point du rendez-vous. Une vingtaine de minutes plus tard, voilà qu'un 4x4 à l'américaine débarque de nulle part. Hop c'est parti, on grimpe à l'arrière. Nous nous connaissons à peine avec les autres, que l'on est déjà collé serré avec eux par manque de place. Ce trajet n'était pas long, mais un peu beaucoup escarpé.

Notre navette
Notre navette

Notre navette

10 h et quelques...
On arrive enfin, on descend les sacs de bananes que le chauffeur possédait, et on aperçoit en contrebas (oui c'est un peu comme une vallée, perdue au milieu de nulle-part) les éléphants. Le temps s'arrête, les encadrants nous parlent mais on n'entend rien, on n'a d'yeux que pour les éléphants. On descend déposer nos affaires sur un camp en bois aménagé avec une vue à couper le souffle. On nous distribue une sorte de poncho pour nous couvrir du soleil et des bouteilles d'eau histoire de se rafraichir de ce long périple.

Petit briefing des encadrants sur le déroulement de la journée, l'histoire du camp, l'origine des éléphants, que font-ils avec notre argent, comment approcher les éléphants, là où il ne faut pas les toucher etc. Distribution des bananes et premier contact avec les éléphants. IM-PRE-SSIO-NANT !! Pour ma part, je n'étais pas très à l'aise au début. Même s'ils sont habitués à côtoyer l'être humain, ça reste un animal sauvage. Ça peut déraper à tout instant: et puis un coup de trompe ou un coup de pied ou écrasement de pied, ça ne peut pas faire du bien.

Les encadrants nous demandent ensuite de les suivre. On grimpe pour récupérer des pousses de bambou et rejoindre les éléphants qui sont partis entre-temps en haut de la colline afin de leur donner à nouveau à manger. Plutôt physique comme exercice ! 

Le camp des éléphants
Le camp des éléphants
Le camp des éléphants
Le camp des éléphants
Le camp des éléphants
Le camp des éléphants
Le camp des éléphants
Le camp des éléphants
Le camp des éléphants
Le camp des éléphants

Le camp des éléphants

12 h 30 par là (je vous avoue qu'une fois sur place, on perd complètement la notion du temps)
Après deux bonnes heures passées avec eux, c'est l'heure pour nous d'aller manger et de faire une pause. Toutes ces émotions, ça creuse. En guise de repas, on a le droit à un petit buffet assez sommaire mais franchement pas déplaisant, cela fait partie du décor. Un peu à la roots. Et c'est aussi l'occasion d'en savoir un peu plus sur les autres personnes du petit groupe que nous formons depuis le matin.

14 h
C'est la reprise de l'activité: ils appellent ça "la préparation des boulettes digestives". Toujours à mille lieues de la civilisation, en mode roots, perdu (toujours) au milieu de nulle-part, la tronche et les pieds poussiéreux, nous étions comme des enfants qui s'apprêtaient à faire des châteaux de sable à la mer. C'est quoi ce médicament qu'on va faire ? Et bien c'est de l'eau, des bananes, du tamarin (oui oui vous irez sur Wikipédia pour savoir ce que c'est et à quoi ça ressemble) et du riz. Le tout que l'on pile (Berk), que l'on mélange ensuite à du riz préalablement broyé à l'ancienne, pour enfin former des grosses boules dégoutantes. Pas de temps à perdre, les boules sont terminées, en maillot de bain, on file s'aligner en bas de la colline. Les éléphants sont tout en haut et lorsque les encadrants les appellent pour venir... ouaouuuuu c'est une dinguerie ! Dans la colline, ça descend comme ça peut, mais une fois sur le plat, on a face à nous un petit troupeau d'éléphants en train de courir, le sol il tremble. Et là tu te dis au secours, ils ne vont pas s'arrêter, tu vas finir écrabouillé (OUI OUI écrabouillé) comme une crêpe. Et en fait, ils ralentissent à 1 mètre de nous. C'est le moment de tendre la main et de leur fourrer la boule dans la bouche, sauf que j'en ai pas eu le temps, et qu'il l'a chopé avec sa trompe !

Préparation des boulettes digestives
Préparation des boulettes digestives
Préparation des boulettes digestives
Préparation des boulettes digestives

Préparation des boulettes digestives

14 h 30
Et si on allait dans la boue ???
"Hein ?? Quoi ?? Comment ??" Ce n'est pas un mythe alors, on va vraiment aller dans la boue AVEC les gros éléphants ??? Et bien oui... et moi qui suis chochotte, cette fois je n'ai pas trop réfléchis. J'ai suivi l'américaine qui avait déjà les pieds dedans, ni une ni deux, j'y étais aussi ! Comment vous décrire la sensation ? Et bien, vous avez du marron jusqu'aux mollets, vous ne voyez AB-SO-LU-MENT PAS où vous posez les pieds. Et surtout, c'est mou comme si vous marchiez dans de la merde ! Moment glamour du jour bonjouuuuuur :) Les encadrants (les grands enfants quoi) profitent que nous ayons le dos tourné pour nous balancer de la boue voire même nous en appliquez sur le corps. MIAM MIAM mais bon c'est cool, y a un gros éléphant allongé devant moi qui n'attends que mes délicates mains pleines de boue pour le masser et le gommer.

Il est déjà 16 h, qu'il faut aller rincer tout ce beau monde.
Un peu plus loin il y a une petite cascade, où l'on part rincer les éléphants, puis vient notre tour, mais un peu plus haut où l'eau y est plus claire.

Direction la boue puis rinçage dans la petite cascade
Direction la boue puis rinçage dans la petite cascade
Direction la boue puis rinçage dans la petite cascade

Direction la boue puis rinçage dans la petite cascade

17 h
Ça sent la fin lorsque nous retournons au camp, avec les éléphants qui nous rejoignent, mangent une dernière fois auprès de nous et nous disent au revoir.
Il est temps de partir, la route est longue pour rentrer jusqu'à l'hôtel...

Pour finir...
Grâce à Facebook, j'ai pu récupérer quelques photos y compris celles dans la boue (où j'ai prix le soin de ne pas prendre mon appareil photo). J'ai également pu garder contact avec les membres de notre groupe. Enfin, nous apprendrons par la suite que nous étions sur le camp numéro 2 et qu'en fonction du camp, la taille des lieux est forcément différente mais les activités restent les mêmes. Voilà pourquoi, nous étions un petit groupe de même pas 15 personnes alors que sur d'autres camps, (aperçus sur Facebook), les groupes étaient plus nombreux. Mais cela, n'enlève en rien le charme ni le côté dépaysant et extraordinaire de l'expérience. Je recommande à 1000 pour 100 de vivre au moins une fois dans sa vie une journée pareille. 

Et pour les personnes qui préfèrent choisir un organisme où il est possible de monter dessus pour aller se balader, libre à vous, et surtout ce n'est pas ce qui manque dans la région. Mais je préfère vous prévenir que l'état physique ainsi que les conditions de vie de ces éléphants n'ont rien à voir avec les éléphants que nous avons côtoyés pendant une journée. Sur la route du matin, nous avons aperçu des éléphants enchainés au sol, plus maigre... bref je vous passe les détails, et juste à côté des touristes prêts à les monter pour une balade. Après, chacun fait comme il veut, mais pour moi, la Brigitte Bardot dans l'âme, il était inconcevable de choisir ce type d'excursion. J'en serai morte sur place. Avec l'"Elephant Jungle Sanctuary", j'ai vraiment eu le sentiment de participer à une bonne cause, que ça ne transpirait pas le mensonge sur place, que l'argent est vraiment utile aux éléphants, puisque c'est grâce à ça qu'ils ne travaillent plus dans les champs, et qu'ils peuvent rester dans ces camps, en totale liberté. Et franchement, à regarder les photos des éléphants dans la boue, ils n'ont vraiment pas l'air d'être malheureux.

N'hésitez pas à me laisser des commentaires si vous souhaitez en savoir encore plus, mais aussi à me donner vos impressions, si vous aussi vous l'avez fait et combien de jours.

À plus !

 

 

 

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